RACINES VAGABONDES

Qui sommes nous ?

Une asso, un collectif, des artisans du bois réunis par des aspirations communes, des amis.

Des charpentiers, menuisiers, ébénistes, chaisiers, tailleur de cuillères, de bois vert, ou encore sculpteurs improbables.

Répartis dans plusieurs régions : Bretagne, Poitou-Charentes, Limousin, Puy-de-Dôme et Alsace.

Ce qui nous anime dans notre rapport au bois et à la forêt:

D'abord c'est sensoriel :
La majesté de l'arbre, son architecture, sa présence, sa carrure, son chant imperceptible, la sagesse pure et invisible qui nous accompagne depuis nos débuts sur Terre.
Inexplicable attirance par la noblesse du bois, sa texture, sa beauté, son fil, ses cernes, ses courbes, son grain et ses patterns envoûtants.

Puis à travailler le bois on est vite amené à s'interroger sur beaucoup d'aspects :
La résilience, l'écologie, l'autonomie Comment devenir les acteurs des changements et mouvances qui nous inspirent, qui nous font sens?
 Comment incarner nos valeurs ? Et de ce point de départ émergent des sujets qui viennent titiller notre éthique:

Notre dépendance aux énergies fossiles. Comment faire sans électricité, sans pétrole ?
Ensuite, la provenance du bois: De quel pays? De quelle forêt? De quelle scierie? De quelle gestion sylvicole? A quoi contribue-t-on? A qui contribue-t-on?

Et nous voilà face à tant de défis, tant de questions la contrainte stimule la créativité il parait alors animés par l'aventure, on se jette dans l'inconnu: explorer, rechercher, expérimenter, se planter pour pousser, comprendre, puis désapprendre pour réapprendre, se réapproprier des savoir-faire oui mais vite on prend conscience qu'il s'agit aussi d'un savoir vivre, d'un savoir être au monde que l'humain a oublié et que l'on sent qu'il serait bon de réinventer.
L'artisanat, de tout temps, a façonné nos sociétés, nos cultures, nos modes de vies, notre rapport au monde. Ça, ça veut dire qu'en tant qu'artisans conscients, on a la possibilité de redéfinir nos besoins et ceux d'une société en proposant de nouvelles directions cohérentes.
Nos besoins sociétaux actuels sont cadencés par une vitesse de production qui dépasse de loin le temps dont la nature a besoin pour générer les ressources qu'on lui prélève avec ingratitude.
 Ce temps de régénération qu'on ne donne pas à la nature, c'est un temps d'observation, de contemplation et d'introspection perdu pour nous. De même, cette vitesse effrénée sature le temps dont nous avons besoin pour vivre en paix, vivre vraiment, sans vanité, sans anxiété futile. Est-ce que nos besoins sociétaux contemporains ne nuisent pas finalement aux besoins fondamentaux de l'être humain ?

Que se passerait-il si on arrêtait de courir ? Si on prenait le temps ?
Et si on réinventait notre rapport aux ressources ? Et si on partait des besoins de la nature pour s'y adapter? Cesser de conformer l'environnement aux besoins de cette industrie insatiable
Et si l'humanité pouvait coopérer avec la nature au lieu de la dominer? Et si on arrivait à exercer l'art de vivre du mutualisme pour sortir du parasitisme?
Et si on extirpait de notre culture cette idée du « ça vaut la peine » au profit d'un « ça vaut la joie »  ? Ce n'est pas lourd pour vous de vivre dans ce monde étrange qui valorise tant la douleur du labeur ?

Toutes ces questions nous font bien cogiter et au fond de nous, en plus d'aimer apprendre, transmettre et partager, ce qui nous anime c'est aussi de créer un artisanat de la joie fondé sur une économie de confiance et de solidarité. On se sent portés par cette idée follement vivifiante de contribuer à l'harmonie du monde Vaste programme n'est-ce pas ? 

Alors, comment on s'y prend et qu'est-ce qu'on fait ?

On peut appeler ça du "travail à l'ancienne" parce qu'effectivement on utilise des techniques et outils ne nécessitant pas ou peu d'électricité ou de carburant
À l'ancienne et pourtant, on s'aperçoit que ces modes de production ont tout à fait leur place dans notre monde contemporain car ils apportent des solutions à des problématiques écologiques, économiques, sociétales et individuelles.

Concrètement, ça nous amène à :

> Bosser à la main, Retrouver la temporalité et les gestes qui ont façonnés l'humanité préindustrielle.
À mettre les pieds en forêt, y passer du temps, évaluer ses besoins, peser nos actions, prélever le minimum nécessaire. Se reconnecter à la ressource, tenter de comprendre au mieux les écosystèmes forestiers

> Considérer et gérer la forêt différemment: valoriser plus d'essences, mettre en avant la diversité, veiller à la pérennité des peuplements, favoriser les régénérations naturelles, intervenir le moins possible dans les cycles naturels, prélever le minimum nécessaire, valoriser la sylviculture douce, la futaie irrégulière et mixte.

> Générer des productions locales, des circuits courts

> Viser un bilan carbone le plus faible possible

> Se reconnecter à la ressource : le fait de prélever ce dont on a besoin nous renvoie au constat très simple de notre impact et des limites que nous devons observer pour ne pas nuire aux écosystèmes et à la productivité végétale.

> Se réapproprier gestes et créativité : le travail manuel, c'est fondamental ! Créer avec ses mains génère satisfaction et confiance en soi. Il peut devenir un matériau pour édifier l'estime personnelle et permet de s'épanouir dans un monde qui nous perd dans ses méandres numériques.

> Plus d'autonomie: Très gratifiant d'être capable de faire autant avec si peu! De pouvoir faire son mobilier avec des branches trouvées en forêt ou de construire la structure de sa maison avec quelques haches, scies, ciseaux et mèches à bois 

> Valoriser l'artisanat: Et oui, ça prend du temps, demande de la patience, de la technique, des outils et parfois même du talent, mais avant tout de l'humilité. Quand vous aurez fait de vos mains, vous regarderez différemment les produits de vos artisans et penserez sûrement: Ouah, il y a mis du cœur.

On vous propose :

> Des études de projet, des accompagnements de chantier ou la gestion de vos chantiers participatifs.
L'idée est d'ouvrir vos chantiers aux bénévoles souhaitant apprendre. On parle alors de « chantiers écoles ». L'association Racines vagabondes pose le cadre pédagogique et l'artisan facture sa prestation aux clients. Joindre la prestation artisanale à la formation permet de transmettre notre savoir-faire , de réduire les coûts du chantier pour le client grâce à la main d'œuvre des bénévoles et tout ça dans la bonne ambiance et la satisfaction du travail collectif !

> Des ateliers de formation sur le travail du bois chez vous ou chez nous . Au moins un artisan formateur pour un maximum de 6 personnes. (Plus de détails dans « Les formations »)

> Des initiations / animations pédagogiques pour vos événements.

> De venir nous aider à créer un atelier école quand on aura trouvé un lieu qui s'y prête ;)

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